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Célestopol, le point uchronie !

En attendant la sortie le mois prochain, je continue à présenter mon recueil de nouvelles au fil de quelques bafouilles. 
Aujourd'hui, il sera donc question du contexte ! 

Qu'est-ce que l'uchronie ? 
Pour reprendre la définition toute bête du Larousse, il s'agit de "la reconstruction fictive de l'histoire, relatant les faits tels qu'ils auraient pu se produire". Sinon, en nettement plus complet, vous avez bien sûr le Guide de l'uchronie paru aux éditions ActuSF ! 

Célestopol, c'est de l'uchronie ? 
Par la force des choses si je puis dire, oui ! Célestopol se déroule au cours d'un début de 20eme siècle fictif, sur une cité lunaire bâtie par l'empire russe. Une cité sous verre, qui tire sa puissance d'une substance que l'on trouve uniquement sur la lune justement. 

Mais est-ce que l'uchronie occupe une part importante du recueil ? 
Est-ce que la situation historique/politique de cette version de "notre" monde a de l'importance ? Oui, car ce contexte uchronique joue un rôle à de nombreux égards. Mais les nouvelles composant le recueil concernent avant tout la ville de Célestopol elle-même et ses habitants, pas la Terre. Réponse de Normand donc !

Et quel est donc le contexte en question ? 
Ce n'est pas parce que ce n'est pas abordé directement dans le recueil que je n'ai pas développé certains points en construisant cet univers ! Alors, si cela peut en intéresser certains, voici quelques informations à ce sujet. 

- En Europe, la France a été broyée par l'Allemagne et la Russie impériale. L'Allemagne compte de nombreuses colonies orientales, principalement en Chine.  La Russie préfère se concentrer sur ses frontières, sans esprit de conquête. Il en va de même pour l'Angleterre, repliée sur elle-même, après avoir multiplié les revers en Afrique et en Asie. 
- En Amérique, les forces françaises se sont retirées en Nouvelle-France depuis longtemps déjà. En plus du bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs ou de Haute-Louisiane, la Nouvelle-France s'étend sur quasiment tout le reste de l'Amérique du Nord. Il ne reste que la République de Californie pour lui tenir tête. Si Québec demeure la capitale sur un plan historique, la Nouvelle-Orléans et Port-au-Prince lui disputent ce titre en terme d'influence. Ce nouvel empire, dirigé par un Napoléon IV d'origine haïtienne justement, ne rêve que d'une chose, se venger de la Russie. 
- En Asie, le Japon - via la république d’Ezo - et le royaume de Silla (en Corée) sont les deux puissances dominantes de la région, tandis que la Chine est donc pour l'essentiel sous tutelle allemande, via, notamment, de nombreux comptoirs commerciaux. La péninsule indienne a su quant à elle acquérir son indépendance petit à petit depuis la révolte des cipayes et s'est morcelée en plusieurs territoires indépendants, dont le Mysore. 
- En Afrique, l'empire ottoman est très présent, ayant conservé les frontières connues à son apogée dans "notre" réalité. Il existe un certain statu-quo entre l'empire et plusieurs royaumes au cœur du continent, comme le Pays de Pount, le royaume de Niri ou bien encore la nation zouloue. 

Voilà, en résumé. ;-) J'ai oublié volontairement de mentionner l'Amérique centrale et du Sud et j'ai choisi de rester succinct pour ne pas trop vous embêter, mais les bases du contexte historique de Célestopol sont là ! J'ai cherché à toujours me baser sur une réalité historique précise avant de diverger (et non de me fier au hasard au gré de mes envies), tout comme sur une volonté de rester sur des bases "réalistes" permettant, je l'espère, de créer une certaine harmonie dans l'ensemble de cet univers. 
Car même si cette dimension uchronique demeure en arrière-plan dans le recueil, ça me paraît important. 

Célestopol : présentation détaillée du sommaire

Célestopol, qu'est-ce donc, en dehors d'un recueil de nouvelles de 350 pages disponible dès le 18 mai prochain ?
Vous avez déjà pu découvrir la magnifique illustration de Marc Simonetti, le blason de la cité, la quatrième de couverture...  

Mais je tenais à vous proposer une présentation un peu plus détaillée de chaque texte figurant dans la table des matières. Célestopol, c'est une cité aux canaux de brume mordorée, une ville lunaire sous une bulle de verre, peuplée d'automates frondeurs et de laissés-pour-compte venus d'ailleurs...
Célestopol, c'est tout cela et bien plus encore.

Comme les recueils de nouvelles constituent souvent des projets un peu particuliers, il me tenait à cœur de vous permettre d'en apprendre davantage, histoire que vous puissiez vous faire une idée plus précise de l'ensemble. Evidemment, ce n'est pas un exercice facile pour autant, car je ne veux pas trop en révéler non plus ! 

Je pense en tout cas avoir encore une grosse surprise à dévoiler, et qui sait, pourquoi pas une nouvelle "bonus" gratuite à mettre en ligne ?
Mais pour l'instant, le sommaire

1/ Face cachée
1913. La Coupe de l’Empereur bat son plein !
Des régates autour de la lune opposent les plus grandes puissances de ce début de XXe siècle à bord de fantastiques vaisseaux volants. Anton, jeune journaliste fraîchement débarqué à Célestopol pour couvrir la fin de cette compétition prestigieuse, risque bien de faire d’étranges découvertes pour l’occasion, quand il ne s’agit pas de rencontres inattendues.

2/ La Chambre d’ambre
La légendaire chambre d’ambre du tsar Pierre le Grand a disparu voilà trente ans, dans la guerre opposant la Russie à la Nouvelle-France. Mais nombreux sont ceux qui la cherchent encore, qu’ils soient historiens ou chasseurs de trésors. A-t-elle été détruite ? Transportée ailleurs dans le plus grand secret ?
Une jeune doctorante venue de Nouvelle-France a une théorie un peu folle au sujet de la chambre…

3/ Dans la brume
Dmitri et Fedor, deux frères portant le deuil de leur père, canotent sur les canaux de la cité remplis de sélénium. Soudain, l’un d’eux disparait. Son frère, tout comme sa jeune épouse, ne savent que penser. Et nul ne sait ce qui se cache vraiment dans les profondeurs de la ville, sous ses ponts et au cœur de ses égouts…

4/ Les lumières de la ville
Le vieux Sergei veille sur la sécurité du gigantesque barrage qui alimente la ville en sélénium. Depuis quelques temps, les disparitions incompréhensibles se multiplient dans les rangs des ouvriers-automates dont il a la charge. Et on ne peut pas dire que le superviseur du barrage s’en inquiète, bien au contraire. Sergei, oui.

5/ Les jardins de la lune
Pour satisfaire les appétits de grandeur de l’insatiable duc Nikolaï, Ivan a dû faire naître de mirifiques jardins à partir du sol stérile de la lune. Depuis des années, son nouveau défi est de produire enfin un vin digne de figurer à la table de l’impératrice.
Mais à quel prix ?

6/ Oderint dum metuant
« Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! » Telle est la devise de Célestopol. En 1901, l’agitation règne dans les rues de la ville et l’impératrice risque bien de devoir intervenir pour rétablir le calme. Qui se cache sous le masque de l’Oiseau de Feu, un voltigeur visiblement décidé à semer le chaos un peu partout ? Le jeune duc Nikolaï ne semble guère se formaliser de ses coups d’éclat.

7/ Une note d’espoir
Kokorin se voit chargé de dérober une boîte à musique qui ne semble avoir aucune valeur particulière. Pas de palais dont tromper la sécurité, pas de gardes à éviter, mais juste un taudis à cambrioler, dans l’un des pires quartiers de la ville.
Qu’est-ce qui peut bien se cacher derrière cette mission ? Peut-être est-il question d’une voix surgie du passé, en plein festival d’été...

8/ Le Boudoir des âmes
Si Célestopol est connue pour ses automates sophistiqués, ceux-ci ne connaissent pas une existence aisée, même quand ils ne sont pas utilisés comme simple outil de pointe dans les usines souterraines de la cité ou sur le barrage à l’extérieur de la ville. De spectacles ésotériques en questionnements philosophiques, l’une de ces machines revient sur son parcours.

9/ La douceur du foyer
Le premier grand magasin de Célestopol doit bientôt ouvrir ses portes en grande pompe ! Mais les travaux ont pris du retard à cause de mystérieux accidents. Arnrún la mercenaire islandaise et son camarade Wojtek, le chasseur devenu ours, sont engagés par Octave Bellême, le propriétaire, pour mener l’enquête.

10/ La danse des libellules
Le casino flottant de Li Chen est la cible de nombreuses enquêtes de la maréchaussée, qui ne peut agir ouvertement contre lui. Sans grande surprise, il semblerait que de grosses sommes d’argent soient détournées ! Mais il va falloir trouver le moyen de le prouver.

11/ Convoi dans les ténèbres
Alexey conduit la locomotive de la seule ligne de chemin de fer à faire le tour de la chaîne des Apennins. Longeant le barrage rempli de sélénium aux allures de lac, elle capte un jour un étrange signal sur son poste radio.
Qui pourrait bien chercher à établit le contact, au-delà de toute voie ferrée connue ?

12/ Le chant de la lune
Il se murmure que des hommes deviennent fous. Ceux qui écoutent le chant de la lune et ne trouvent plus le sommeil. Un sacré souci pour les autorités de la ville et comme souvent, Arnrún et Wojtek vont devoir prendre les choses en main. Ou en patte, quand on est un ours…

12/ Fly Me To The Moon
À Célestopol, les automates sont partout, y compris dans les maisons closes… et il faut parfois les réparer. Gédéon est l’un de ces réparateurs spécialisés, sans aucun doute le plus doué d’entre eux. Rien ne l’a pourtant préparé à la rencontre qu’il va faire un soir, Chez Hécate, alors que les festivités accompagnant l’arrivée du Grand Ambassadeur battent leur plein.

14/ Tempus Fugit
1932.
Les autorités de la ville aimeraient vivement obtenir l’organisation de la prochaine Exposition Universelle. C’est du moins ce que l’on raconte dans les rues. Előd n’a pas vraiment l’occasion de s’en soucier. Le jeune restaurateur de tableaux a été engagé pour s’occuper d’un portrait troublant du duc Nikolaï, alors que le duc lui-même s’est fait discret depuis de longs mois désormais.

15/ Le roi des mendiants
La nouvelle servant d’épilogue à ce recueil.

Une semaine aussi chargée que réjouissante !

Alors que je devrais avoir la tête entièrement à Célestopol (logique avec une sortie le mois prochain !), Le Village est venu se rappeler à mon bon souvenir de la meilleure des manières cette semaine, et plus précisément mercredi, avec... une nomination pour le prix Imaginales 2017, catégorie meilleur roman francophone. 
Je vous laisse imaginer ma surprise (et ma satisfaction, on ne va pas se mentir), car je n'ai pas du tout été prévenu à l'avance de cette distinction ! 

Concernant Célestopol, la 4eme de couverture concoctée par mon éditeur est maintenant visible et je l'ai reproduite sur la page dédiée à ce recueil de nouvelles. Ci-contre, en passant, voici le blason de la cité, créé spécifiquement pour l'occasion et qui n'est vraiment qu'un apéritif des bonus en vue. :-) A noter que j'avais déjà mentionné la devise de la ville ici...  

Dans un tout autre registre et pour conclure sur une note ne me concernant pas directement (mais en fait, si, un peu), j'ai aussi donné mon sentiment sur l'oeuvre de ce bon vieux HP Lovecraft dans les pages de la Monographie qui lui est dédiée aux éditions ActuSF. 

La semaine prochaine annonce aussi du lourd... 

Jeux de pistes printaniers !

Quelques semaines éprouvantes touchent enfin à leur terme !
Et le jeu de piste fut en quelque sorte leur thématique principale. 

- Ainsi, le bouclage de Célestopol ne fut pas de tout repos, mais en même temps, je ne peux pas dire que je m'attendais à un long fleuve tranquille. 15 nouvelles à relire, ordonner et valider, l'exercice exige une certaine gymnastique, qui m'a même vu utiliser un Trello spécial rien que pour ça. Ah, la satisfaction intense d'archiver une carte... Ceux qui connaissent cette plateforme de gestion de projet me comprendront ! 
- Choisir un vol pour mon retour en France - notamment pour le festival des Imaginales, en tant qu'invité - m'a là aussi valu de passer de piste en piste pour trouver les meilleurs prix. ^^ Et ce n'est pas toujours simple, surtout grippé. ;-) Au cas où, je serai donc en France du 16 mai au 1er juin.  A priori, les Imaginales devraient largement suffire à m'occuper, mais je suis ouvert à toute proposition. ^^ 
- Enfin, comme il n'y a bien sûr rien de mieux que de jongler de projet en projet, je repars dès maintenant sur le roman Phantom Dust, en soi un vrai de piste justement. Désormais validé sur le fond par l'éditeur avec qui je développe le projet, je n'ai "plus qu'à" me pencher sur la forme. Mais les jeux de piste façon Scooby-Doo, après tout, j'ai toujours aimé ça ! 

Ah, Velma, mon personnage préféré de Scooby-Doo ! On se demande pourquoi... les lunettes, sans doute ! 

Les Gentlemen sont de sortie !

Désolé pour le reflet ! Mais ce n'est pas moi qui ai pris la photo. Encore un coup de l'éditeur ! 

Et non, non, je n'ai pas disparu de la surface de la Terre. ^^
J'aurais pu être plus présent par ici, c'est certain. J'aurais pu vous présenter un nouveau Entre deux textes à rendre, vous reparler de Phantom Dust (qui avance toujours, merci !), de la couverture de Célestopol qui se précise ou bien évidemment de traduction... Mais je n'ai jamais pris le temps.
Désolé !

Aujourd'hui, c'est le cas, pour vous signaler la sortie de l'anthologie steampunk Gentlemen mécaniques. Oui, ENFIN, je suis bien d'accord, on ne va pas se le cacher. Je n'étais pas le dernier à trépigner d'impatience en attendant que l'anthologie quitte l'entrepôt de l'imprimeur, vous vous en doutez ! 
L'ouvrage est disponible sur Amazon.fr par exemple ou bien sûr via le site officiel des Editions de l'Instant

Gentlemen mécaniques contient ma nouvelle Fly Me To The Moon, qui s'est retrouvée à l'origine du projet Célestopol justement, puisque se déroulant dans cette cité lunaire. 
C'est donc un texte qui me tient à cœur, à plus d'un titre. J'ai écrit cette nouvelle très vite, en trois ou quatre jours car je devais le faire et ses personnages me hantent encore. Tous les textes de Célestopol ne baigneront pas dans cette atmosphère, mais ce sera sans doute la couleur dominante du recueil.

J'étais fébrile en attendant la sortie de Gentlemen et je le suis finalement encore plus maintenant, car j'espère évidemment que Fly... vous plaira mais surtout vous touchera. Je pense sincèrement que la nouvelle possède ce potentiel. 

Bonne lecture ! 

Au passage, je serai aussi de la fête des Imaginales. Premier retour en France depuis plus de deux ans ! 

Entre deux textes à rendre - 11 !

Qu'il s'agisse de traductions ou pas quand je parle de "textes", le flou est de rigueur en ce début d'année ! 

Taboo
Nouvelle série co-produite par la vénérable BBC et la beaucoup plus récente chaîne américaine FXTaboo est un projet porté et incarné par Tom Hardy, qui joue un homme rentré d'Afrique après la mort de son père, disparu en lui laissant en héritage un bout de terre pour lequel vont se battre l'Angleterre et les Etats-Unis naissants. 
C'est sombre, dur, tendu, empreint de mystère et même de mysticisme (après 3 épisodes en tout cas) et le personnage de James Delaney (Tom Hardy donc) impose sa présence vénéneuse et écrasante dans chaque scène. 


 

 

Le Dieu manchot
Je me suis attaqué au roman de l'auteur portugais José Saramago et... il ne s'agit pas d'une lecture limpide, c'est le moins que l'on puisse dire. Mais il y a quelque chose d'envoûtant dans cette histoire souvent amère et surtout dans ce style aux phrases interminables et faussement ampoulées, qui, pousse le lecteur à continuer. 
"Epique et blasphématoire, Le Dieu manchot est une grande fable baroque". Pour une fois, je suis d'accord avec une 4eme de couverture ! 

 

 



 

Catherine
Catherine est un jeu Atlus (Megami Tensei, Persona, etc...) originellement sorti sur Playstation 3 et Xbox 360 en 2012, désormais rétrocompatible sur Xbox One. On suit le pauvre Vincent, début de trentaine, qui hésite entre une relation un peu plan-plan et l'aventure, autrement dit entre deux jeunes femmes qui partagent en plus le même prénom (Catherine et Katherine)... J'ai toujours pensé que le pitch du jeu et son ambiance poisseuse et dantesque à la fois ferait un très bon thriller fantastique sur grand écran et je n'ai pas changé d'avis avec cette "nouvelle" version. 
Même si les phases de puzzle sont toujours aussi agaçantes... tout en faisant partie intégrante de la mécanique et de l'ambiance du jeu.

Traduction, écriture, le bilan 2016 !

Karen Gillan lit un livre.
Bon, pas le mien, mais, euh, tant pis... 

Après 2014 et 2015, 2016 !
Jusqu'ici, j'ai bon. Je crois.  

Traduction :

Tout comme en 2015 et contrairement à 2014, mon travail de traduction a occupé une place assez discrète l'an passé. 

- En fait, il se résume à la parution de... Si tu me voyais comme je te vois, en juin, à savoir le dernier roman de Nicholas Sparks chez Michel Lafon, dans un genre bien différent de ce que je traduis habituellement. Mais je ne vais certainement pas m'en plaindre !
Je m'attends d'ailleurs à des ventes largement supérieures à un roman de fantasy... 
- Dans un autre registre justement, j'ai aussi traduit une (courte) nouvelle d'Aliette de Bodard pour le magazine Angle Mort, paru pour le coup en novembre. En parlant de fantasy, le fait que plusieurs séries soient en stand-by (toujours un risque avec les cycles) n'aide pas à produire un bilan plus étoffé, évidemment. 

Entre les deux, j'ai beaucoup travaillé (toujours sur du Aliette de Bodard d'ailleurs ou bien dans le domaine de la fantasy épique de Victor Milan, mais dans l'ombre, puisque le résultat n'et pas encore (ou alors tout juste) arrivé en librairie et sera à ranger dans le bilan 2017.
Bref, j'ai tout de même été largement occupé dans l'année, sans oublier que je chronique toujours pour Elbakin.net (2017 démarre fort en passant !). 

Ecriture : 

- Je ne vais pas revenir ici sur la parution du Village à cheval entre mai et juin. 
- La sortie de mon premier roman a été suivi en novembre par une nouvelle en numérique, Face cachée, qui aurait dû être accompagnée dans la foulée par une autre, au format papier, mais l'anthologie Gentlemen mécaniques a été retardée. 
- C'est une autre anthologie qui a conclu l'année, avec la parution chez Rivière Blanche de Routes de Légendes - Légendes de la Route, même si techniquement, la sortie est datée au mois de janvier de cette année 2017 qui débute. 

Précisons enfin que les deux bilans ne font donc état que des choses parues/disponibles. J'ai d'autres projets sur le feu à divers degrés d’avancement, mais ce n'est pas le billet adéquat pour en parler. 

Ce n'est rien de dire que 2016 fut une année riche en émotions, aussi bien positives que parfois... fortement liées au stress pur ! Heureusement, globalement, tout est bien qui finit bien... avec le cap mis droit sur 2017 désormais, mes amis !

Encore une fois, un énorme merci à tous les lecteurs et lectrices qui ont bien voulu donner sa chance au Village ou aux autres projets me concernant, y compris bien sûr donc du côté de la traduction. On écrit pour soi, certes, mais sans lecteurs, c'est tout de même bien plus étriqué.

Et bien entendu, très bonne année 2017 !
 

Vive le vent d'hiver 2017 !

Et tout d'abord, avant d'entamer ce premier - court - billet de l'année... meilleurs vœux à toutes et tous ! Visiteur de passage ou éventuel "habitué" des lieux, je vous souhaite dans tous les cas une très belle année. 

Pour rester dans le ton du titre, deux/trois infos en coup de vent justement !

- L'anthologie "Routes" de Rivière Blanche est désormais officiellement disponible à la vente, après une avant-première en festival ! Vous pouvez y retrouver ma nouvelle Brasier.
- Je viens enfin de prendre une bonne résolution et de mettre à jour la colonne Traduction de ce site ! Il était temps ! A vous de cliquer. 
- Et c'est donc aussi l'occasion de dévoiler mon autre traduction en cours, à savoir Ink d'Alice Broadway. Il s'agit du premier tome d'une trilogie Young Adult publié chez Scholastic UK et Pocket Jeunesse en France. Evidemment, un roman où il est question de tatouages, ça ne pouvait que m'intéresser ! 

2016, c'était le Village. 2018, ce sera...

© Juha Arvid Helminen

Dans quelques jours, il sera temps de se livrer au traditionnel bilan de l'année !
"Petite" différence pour 2016, j'aurais deux bilans à faire : celui habituel concernant mon travail de traducteur. Et maintenant, un bilan "auteur". :-) (Oui, je mets un smiley, c'est dire si je suis content !)
Et comme j'aime bien faire les choses dans le désordre, autant parler de l'avenir ! 

Si 2017 sera très " nouvelles" (sous différentes formes d'ailleurs, avec Célestopol ou d'autres petits trucs), avec aussi je l'espère la concrétisation du projet Phantom Dust (nouvelle mouture renvoyée à l'éditeur il y a quelques jours) en plus, 2016 fut placée en grande partie sous le signe du Village
Qui dit premier roman, dit saut dans l'inconnu. Je ne pouvais qu'espérer que l'accueil soit bon. Et visiblement, ceux qui ont lu le roman ont l'air d'avoir apprécié ! Le Village finit l'année à 4,33/5 de moyenne par exemple sur Babelio et les dernières chroniques en date, comme celle de Mariejuliet ou de Lorhkan, sont, objectivement, (très) positives. 

Vous n'imaginez pas le bien que m'ont procuré tous ces retours. 
Surtout, ils m'ont replongé au cœur de cet univers qui évidemment m'est très cher mais que j'avais mis de côté pendant de longs mois (je renvoie au parcours assez "chaotique" de la genèse du roman). Et quand on commence à s'imprégner de nouveau d'une atmosphère dans laquelle on a mis tellement de soi, que l'on recroise ces/ses personnages... Il se passe quelque chose. 
Des idées que l'on avait mises de côté resurgissent. Le destin de certains personnages revient vous hanter. D'autres apparaissent. De nouvelles questions s'accumulent. 
Et on atteint la masse critique ! 

Je vais donc retrouver l'univers du Village en 2018. 

Pour les lecteurs de ce dernier comme pour les autres, je précise tout de suite qu'il ne s'agira pas d'une suite directe. En tout cas, ce n'est pas le sens de mes 10 pages de synopsis ! Je vois plutôt ce projet comme une exploration des conséquences du final du Village. Et si certains personnages feront leur retour, l'histoire du Village et sa conclusion se suffisent toujours à elles-mêmes. 
Mais j'avais depuis le début vu "plus grand" pour cet univers, en le gardant pour moi. Aujourd'hui, j'ai envie justement d'aller voir plus loin. Donc si vous voulez en savoir plus sur ce qui se cache derrière l'homme brûlé, sur ce qui se passe de l'autre côté, si vous voulez changer de cadre (du village à... la ville ?), mais en conservant le même ton sur le fond... Je pense que ça pourrait vous plaire. 

J'espère que ce projet vous intéressera. Et oui, c'est ce qui correspond à la page Akira 2018 sur ce même site. Si vous connaissez le manga ou le film de Katsuhiro Otomo, ça peut aussi constituer un indice ! 

Très bonnes fêtes de fin d'année à tous ! 

Une antho sous le sapin !

La preuve par l'image, j'ai eu droit à un joli cadeau de Noël en avance aujourd'hui !

J'ai déjà parlé de ma participation à l'anthologie "Routes" de Rivière Blanche dans ce billet - et notamment de sa disponibilité "officielle" en janvier - alors je ne vais pas me répéter ici, mais je ne pensais pas la recevoir si vite de l'autre côté de l'Atlantique ! 
Et dire que je suis déjà en train d'abîmer l'un de mes deux exemplaires "auteur", ah, la, la. 

Espérons que ça ne soit qu'un avant-goût du reste de la semaine !