C’était dans les tuyaux… et surtout un vif désir de ma part.
Depuis quelques semaines maintenant, j’arpente de nouveau les rues de Célestopol. Pourquoi, comment, ça…
J’envisageais deux options : soit un roman à part entière dans l’univers, une idée que je n’ai pas abandonnée. Soit, eh bien, un nouveau recueil de nouvelles, sur le même principe que le premier. Se promener au fil des canaux et du temps dans la cité lunaire, tout en gardant un fil rouge de bout en bout.
Ce sera donc encore le cas cette fois.
Vous pouvez même découvrir ci-dessus une table des matières provisoire.
Plusieurs titres sont avant tout des “noms de code” correspondant à des versions de travail (il n’y aura pas de titre de nouvelle en anglais cette fois). Certaines nouvelles envisagées vont peut-être finalement disparaître au profit d’autres.
Comme souvent, chaque projet littéraire est mouvant, vivant.
Tout ce que je peux dire, c’est que la vision d’ensemble conservera, je l’espère en tout cas, ce qui a fait la force du premier, c’est à dire un soupçon de merveilleux et une pincée de steampunk (pour la forme), mais dans un contexte loin d’être idyllique, lui…
Et en parallèle, vous l’aurez remarqué sur la photo, je me suis aussi fait un petit plaisir : un tampon aux couleurs des armoiries de Célestopol, crées par Em. Si ça “parle” à certains, je comptais bien m’en servir pour de prochaines dédicaces… car j’ai encore d’autres choses à annoncer autour de cet univers. :-)
La mini-FAQ :
C’est pour quand ?
Fin 2019.
Pourrais-je le lire si je n’ai pas lu Célestopol ?
Oui ! Les deux recueils seront indépendants, mais avec tout de même des liens évidents pour celles et ceux qui connaissent déjà la cité.
Retrouvera-t-on certains personnages déjà croisés ?
Oui, bien sûr. De nouvelles aventures les attendent ! Et de nouveaux protagonistes, aussi ! Je pense qu’un certain personnage, une sorte de Tommy Shelby (se prétendant) sorcier (et qui aurait vraiment mal tourné) devrait plaire…
Découvrira-t-on de nouveaux lieux ?
Oui, et pas seulement les couloirs du métro de Célestopol ou un solarium en orbite autour de la Lune. On devrait également faire quelques passages sur Terre.
Le génial Marc Simonetti est de retour lui aussi ?
Marc m’a en effet fait le grand plaisir de me donner son accord pour illustrer de nouveau Célestopol.
News
Le dictionnaire de la Fantasy est de sortie !
Comme signalé sur la nouvelle page Agenda…
Ce jeudi 4 octobre voit arriver en librairie le dictionnaire de la fantasy, aux éditions Vendémiaire ! Autant être clair : Anne Besson, qui a dirigé l’ouvrage, en parlera évidement mieux que moi.
Mais je tenais tout de même à marquer le coup avec un billet à part, car outre de nombreux auteurs - Charlotte Bousquet, Lionel Davoust, Estelle Faye, Mélanie Fazi, etc… - ou spécialistes - William Blanc, Patrice Louinet, Jean-Luc Rivera, etc… - plusieurs membres de l’association Elbakin.net ont également participé activement à la rédaction de ce dictionnaire.
Et je pense que je peux dire que la confiance que l’on nous a justement accordée en nous sollicitant nous a vraiment fait très plaisir, tout en nous poussant bien sûr à travailler au mieux. Et si le mot “dictionnaire” vous inquiète ou vous refroidit, sachez que s’il s’agit d’un ouvrage de fond, son approche se veut évidemment moderne et surtout, il est ici question d’une présentation d’ensemble de la fantasy, et pas d’une succession sans fin de noms et de références.
Pour ma part, j’ai contribué, seul ou en binôme, à des articles sur Joseph Campbell, Robert Jordan, les jeux vidéo - enfin, mon dada ! - la paralittérature (les romans dérivés pour faire simple) et, pour finir, le “fandom”/lectorat. Autant dire que c’est déjà pas mal. ;-)
J’espère en tout cas que cet ouvrage vous donnera envie d’en apprendre davantage sur ce genre !
Entre deux textes à rendre - 16
Et c’est reparti !
Avec l’automne, il est temps de reprendre la plume, mais pas que.
Kaboul :
Autant le dire tout de suite, cette nouveauté signée Michael Moorcock, l’un de mes auteurs préférés de toujours, a été ma plus vive déception des dernières semaines. En dehors de deux/trois visions à la hauteur du bonhomme, cette plongée dans un monde en déliquescence au bord de l’apocalypse de la 3e Guerre Mondiale s’avère le plus souvent bien fade, à l’image de son personnage principal.
Même en admettant le parti pris d’un protagoniste désabusé et se laissant porter par le courant, le tout manque de rage et de démesure. Le propos n’’en demeure pas moins intelligent, parfois glaçant. Mais qui aime bien, châtie bien.
Prey :
Depuis le temps que j’attendais de pouvoir me mettre sérieusement au dernier né d’Arkane Studios (Dishonored)… Ce reboot n’ayant plus rien à voir avec l’original est sans aucun doute à mes yeux l’un des jeux de l’année, aussi bien pour son gameplay que pour sa patte graphique (ah, cette direction artistique classieuse !) en passant par… son scénario, mais oui.
Comme souvent avec Arkane, on est dans ce registre au-delà du “simple” FPS défouloir, aussi jouissif soit-il.
Maintenant, il est temps de passer à Mooncrash !
Whitey Ford's House of Pain :
Des années maintenant que l’on n’avait pas entendu résonner le timbre chaud d’Everlast…
Toujours entre rap et blues, il revient cette fois avec un disque ma foi classique, mais efficace en diable, porté par des textes ciselés.
De quoi tourner généreusement sur la platine.
Nouvelle activité : retour à l'université et Master Traduction
Eh oui.
Je l’avais déjà laissé entendre deux ou trois fois ces dernières semaines, mais pour cette nouvelle année (scolaire), je vais “jouer” les vacataires dans un cursus de Master Traduction.
En effet, je vais remplacer pour l’occasion le grand Lionel Davoust, concernant le cours des outils (informatiques) du traducteur, à la Faculté de Lettres, Langues et Sciences Humaines d'Angers. Des outils souvent mal connus (plus qu’il n’y paraît en tout cas) et surtout en perpétuelle évolution.
C’est une responsabilité que je suis évidemment très loin de prendre à la légère, aussi bien envers Lionel, qui a eu la gentillesse de souffler mon nom, qu’à l’égard des élèves et de l’université elle-même.
Ce sera aussi ma première expérience d’enseignement. Je suis par ailleurs convaincu que de nombreuses traductrices et de nombreux traducteurs auraient tout à fait pu se charger de ces heures de cours à ma place, ce qui me rend d’autant plus décidé à faire de mon mieux !
Alors, rendez-vous début octobre dans la salle D138 pour mes 3 premières heures !
Enfin, rendez-vous là-bas si vous êtes inscrits dans ce Master, évidemment. ;-)
PS : bon, je ne ferai pas ça en revanche.
Concours Empire du Léopard : résultat !
Mille mercis à Albedo pour la photo !
La patte de chat n°2 a rendu son verdict.
Comme prévu, ce petit concours a pris fin vendredi soir. Merci à toutes celles et tous ceux d'entre vous qui ont pris la peine de m'envoyer un mail pour participer ! Je dois dire que ça fait toujours plaisir de sentir de l'intérêt pour ce que l'on fait.
J'ai donc expédié dès hier (avec un petit bonus...) un exemplaire de L'Empire du Léopard, paru aux éditions Critic, à... Roxanne, la grande gagnante du concours.
Bravo à elle !
Et si ce roman visiblement plutôt apprécié (cf le lien ci-dessus) vous intéresse, n'oubliez pas que vous pouvez toujours le demander à votre libraire préféré !
Merci encore pour votre soutien.
Bonne rentrée tout le monde !
Un petit concours pour la rentrée ?
Illustration : Wojtek Fus
Sous un fallacieux prétexte - celui d'avoir dépassé les 600 inscrits sur Twitter, c'est vous dire ! - il m'est venu l'idée de vous proposer un rapide concours, avec la rentrée en ligne de mire.
Il n'est pas forcément comparable à celui que j'avais organisé pour le premier anniversaire de Célestopol, mais si jamais vous avez envie de découvrir L'Empire du Léopard...
C'est le moment !
Cette fois, deux questions seulement :
- A qui doit-on la citation qui ouvre le roman ?
- Quel est le grade de l'héroïne, Cérès Orkatz ?
Les "règles" :
- Il y a un exemplaire en jeu.
- Vous avez jusqu'au vendredi 31 août inclus pour m'adresser vos réponses via ce formulaire.
- Le tirage au sort sera effectué ce week-end par Chat n°2 et le colis partira en début de semaine prochaine.
- Comme j'ai tout de même pris Twitter comme prétexte à ce concours, faites-moi signe dans votre mail si vous me suivez là-dessus. Votre nom sera alors inclus deux fois en vue du tirage au sort !
(Les deux bonnes réponses sont faciles à trouver en faisant un simple tour sur un certain lien indiqué plus haut... )
Dimension Uchronie
Petit aparté éditorial ce dimanche !
Avec l'annonce hier du sommaire de l'anthologie Dimension uchronie chez Rivière Blanche, supervisée par Bertrand Campeis, grand spécialiste du genre. Ci-contre, vous pouvez admirer la très jolie illustration de couverture du recueil par Tiffanie Uldry.
Sans prétendre à quoi que ce soit dans ce domaine, même si l'uchronie m'a toujours facilement emporté sur ses ailes, je suis très heureux de faire partie de cette aventure et très content de retrouver au passage Rivière Blanche, qui finalement représente le point de départ de mes aventures avec la nouvelle Brasier (3 ans déjà !).
Merci une fois encore à Bertrand pour sa confiance et rendez-vous au mois de novembre (notamment aux rencontres de l'Imaginaire de Sèvres) pour ce premier volume !
Pour quelques mots de plus au sujet de ma nouvelle, Un dernier thé en Antarctique, c'est par ici, sur cette page.
Entre deux textes à rendre - 15 !
Eh bien, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps d'un petit billet de ce genre !
Mais c'est que quand je n'écris pas ou ne traduis pas, il y a tout de même plein de façons de rester devant son écran, n'est-ce pas ?
Big Fish et Begonia :
Film d'animation chinois produit en 2016 et "récupéré" par Netflix, qui vient de le mettre en ligne.
Chun est un être céleste envoyé à 16 ans dans le monde des humains sous la forme d'un dauphin afin d'accomplir son rituel de passage à l'âge adulte. Kun, un humain, lui sauve la vie, mais perd alors la sienne. Avec l'aide de son ami Qiu, elle essaie de ranimer l'esprit de Kun afin de le remercier de l'avoir sauvée...
Que dire ? C'est un joli petit film, pas de doute, mais qui se caractérise avant tout par sa nature inégale. Certains plans sont magnifiques, d'autres beaucoup plus quelconques, l'histoire principale est touchante et bien traitée mais les seconds rôles sont en grande majorité très mal servis, il manque sans doute 15 minutes à l'intrigue pour respirer pleinement et en même temps, on frise parfois un ennui poli... Malgré tout, de belles images restent en tête, ainsi qu'une mélancolie douce-amère. On préférera retenir ça qu'une poignée de plans censurés !
Abzû :
"Petit" jeu de Giant Squid Studios, Abzû rappelle souvent Journey et pas seulement à cause d'Austin Wintory à la bande son. Là aussi, la narration se vit directement à travers les mécaniques du jeu et ce que le joueur peut lui-même imaginer en progressant peu à peu. Il faut dire que, que l'on soit amateur de plongée ou non, on se laisse vite charmer par l'atmosphère qui règne sous cet océan mystérieux.
Alors, bien entendu, le jeu proprement dit se termine vite, mais l'expérience n'en est pas moins souvent envoûtante, si ce n'est marquante.
Ciel & Espace :
Cet été, la revue a publié un numéro spécial Mars. Oui, un de plus serait-on tenté de dire, car on en compte mine de rien beaucoup au fil des ans. Mais c'est aussi la démonstration que la planète rouge fascine toujours. Et elle faisait un vrai retour dans l'actualité pour l'occasion.
Au bout du compte, le contenu du magazine ne déçoit pas, avec quelques tentatives de faire dans l'originalité en se projetant quelques décennies dans l'avenir ou bien par exemple en testant un jeu vidéo comme Surviving Mars.
Une lecture de plage, mais pas que !