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Entre deux textes à rendre - 9 !

Une "rubrique" qui n'a jamais aussi bien porté son nom avec la tête dans les nouvelles...
Mais cette fois, histoire de changer un peu, il sera question de cinéma au lieu d'un roman autre que classé SFF !

The Witch : 

Précédé d'une flatteuse réputation, le premier film de  Robert Eggers n'est finalement pas désagréable mais flirte régulièrement avec le pétard mouillé. Non, The Witch ne fait pas vraiment peur et ne va pas vous glacer d'effroi, en dehors de trop rares séquences finalement attendues (Pour la plupart). Plus que le script, c'est sans doute la gestion du rythme qui s'avère problématique. Je n'ai aucun souci avec un film lent, surtout pour distiller une ambiance poisseuse et/ou horrifique, mais là, on s'ennuie ferme.
Dommage, car quand le le film fonctionne (et les acteurs sont plus que corrects, sans parler de la bande originale efficace),  il sait se faire étouffant. 

 

 

 

Red Dead Redemption :

Pas vraiment de surprise côté jeux vidéo !
C'est l'été, les grosses sorties se font attendre, je devrais plutôt commencer par finir Blood and Wine, mais évidemment, quand j'ai vu que la rétro du jeu de Rockstar était ENFIN activée sur Xbox One... Comment ne pas craquer, d'autant que le jeu tourne mieux que sur son support d'origine. Alors, certes, ce n'est pas un Remaster tel que le fanart ci-contre, mais bon ! Pour quelqu'un qui n'a jamais touché à un GTA non pas à cause des mécanismes de jeu mais vraiment par la faute de leur ambiance, que demander de plus qu'un Western crasseux ? 
Je suis encore très loin de l'avoir terminé, le jeu me semble un peu trop bavard et The Witcher 3 justement est passé par là pour la gestion de sa monture, mais... quel plaisir de se balader sous les étoiles, carabine à la main.

 

Show Me The Body :

Un premier album ma foi bien sympathique !
A écouter pour l'énergie et le côté brut de décoffrage des compos, qui ne se veulent pas pour autant minimalistes. Le célèbre magazine Pitchfork évoque par exemple des influences "blues, hip-hop, hardcore, and post-punk". Après écoute, difficile de les contredire car le groupe ne cherche pas vraiment à les cacher, au contraire.  
Bref, ça remue, ça part un peu dans tous les sens et c'est aussi pour ça que c'est bien !
Une demi-heure de pur concentré. 

Le village est de sortie

Mine de rien, on en arrive à deux semaines depuis que les premiers acheteurs ont reçu leur exemplaire du roman. 
Comme en clin d’œil, je m'étais dit que je pouvais demander une petite photo à celles et ceux qui le voulaient bien, histoire de voir toute une ribambelle de livres apparaître ! Y compris moi, finalement servi au Canada ! Merci Chronopost...
Et merci à vous ! 
Même avec quelques jours de recul désormais, c'est encore une vraie émotion pour moi que de (re)voir ces clichés. Et vous avez échappé à "C'est la fête au village" comme titre de ce billet, ouf. 

Du côté de l'accueil fait à mon premier roman, je touche du bois pour le moment ! Fatalement, viendra le jour où quelqu'un détestera cette histoire, mais je n'ai pas à me plaindre des premières chroniques et/ou avis sur Babelio
Concernant l'avenir, j'en ai déjà parlé ici ou là, mais je comptais aussi proposer quelques "scènes coupées" du roman dans une sorte de "Post-Mortem" comme cela se fait dans le jeu vidéo par exemple, quand on revient sur la création d'un jeu, ici d'un roman. De quoi patienter de mon côté, car malheureusement, la parution de l'anthologie Gentlemen mécaniques dont je vous ai déjà parlée a été repoussée de quelques semaines. Croyez-moi, j'en suis le premier déçu et surtout encore plus impatient de vous faire découvrir l'univers de Célestopol !

Au passage, j'ai donné une interview sur le site de mon éditeur et j'en donne actuellement une autre, en plusieurs parties et en répondant aux questions des lecteurs, chez Book en Stock. Nous en sommes à la troisième partie ! 

Traduction et dinosaures !

C'est qu'il ne faudrait pas oublier que je suis et reste bien entendu traducteur. Peut-être que si j'ai l'occasion d'écrire 25 romans... mais on en est encore bien loin !

En mettant de côté quelques petites choses sur lesquelles je ne reviendrai pas pour le moment, j'ai récemment signé un nouveau contrat, qui me permet quelque part de toucher du bout de la plume un rêve d'enfant pour toutes celles et ceux qui ont grandi dans les années 90... à savoir, me retrouver plongé dans un monde peuplé de dinosaures !

Fleuve Editions m'a en effet confié la traduction du tome 2 de Guerre & Dinosaures, de Victor Milan. J'avais lu le premier tome en tant que lecteur "lambda" et j'avais bien aimé ce mélange, un peu facile (Game of Thrones avec des dinos), certes, non sans défauts, mais prenant et efficace. Je viens de terminer la lecture du second (pas encore paru en anglais), The Dinosaur Knights, et il me paraît un cran au-dessus !

Je suis donc ravi de me lancer dans cette nouvelle aventure, en parallèle de mes projets persos, comme souvent depuis deux ans. 
Eh oui, pour les dinosaures comme pour moi, l'évolution continue !

A venir sur le blog... et ailleurs !

Mais qu'est-ce que je mijote encore ?
Alors que Le village s'apprête à filer chez l'imprimeur, il est temps de faire un point - hors traduction - concernant les semaines à venir.
C'est cadeau, ne me remerciez pas, c'est aussi pour réfléchir à haute voix.
Enfin, à l'écrit. Bref, on se comprend. 

 

 

 

 

 

 

- Mai : cap sur Phantom Dust. J'ai prévu d'en terminer le premier jet complet pour l'autre éditeur avec qui je collabore sur ce projet avant la fin du mois. Et avec ou sans pont, mai passe vite. 
- Juin : Ce sera le mois de la parution de Gentlemen mécaniques, aux éditions de l'instant, avec une nouvelle de mon cru. Mais ce sera surtout le début de la phase active d'écriture de mon recueil de nouvelles, Célestopol, pour ces mêmes éditions. Si tout va bien, je pense m'y consacrer en juin, juillet et août pour rendre le tout en octobre. 
- Juillet/Août : voir ci-dessus... ;-) en espérant aussi avoir bien sûr à retravailler Phantom Dust, car cela signifiera que le projet a franchi une étape supplémentaire avant signature du contrat ! 

Entre-temps, je ferai bientôt un point sur Le village justement (outre la précommande, les premiers chapitres vont être mis en ligne) et je posterai au moins un nouveau billet sur Célestopol et le lancement de ce projet. 

Entre deux textes à rendre - 8eme édition !

Une nouvelle cuvée juste avant le 1er mai, qui met l'accent sur le temps... Et plus que de l'argent, le temps, c'est souvent un vrai luxe, ponts ou pas. 
Ici, au Canada, c'est bien simple, pas de pont en vue dans les semaines qui viennent. ^^ 

Ecoute le chant du vent : 

Suivi de Flipper, 1973
Soit les deux premiers romans "inédits" de Murakami Haruki, que ce dernier a finalement autorisé à être traduits à l'étranger et donc en France. Tous deux composent les deux premiers tomes de la trilogie dite du Rat. 
Oublions les avis à l'emporte-pièce comme ceux des Inrocks (en même temps...) pour dire qu'il s'agit, certes, de deux romans finalement assez "modestes" dans leur propos, mais déjà imprégnés des thème de l'auteur. 
Et surtout, intrigants. Quand on sait que Murakami les avait d'abord écrits en anglais en prime... 

 

 

Quantum Break :

Le nouveau jeu du studio Remedy, là encore mitonné pendant des années et exclusif à Microsoft (Xbox One et Windows 10)...
Après Alan Wake, mes attentes étaient très élevées et... n'ont pas été comblées. Je n'ai pas encore fini le jeu, mais comment dire ? Jeu transmedia - puisqu'il faut compter sur des épisodes de série entre deux chapitres -, Quantum Break se retrouve souvent le cul entre deux chaises. Les scènes d'action restent cool, la mise en scène assure, le scénario à base de voyages temporels n'est pas si mauvais et se fait même prenant sur la fin... Mais le tout reste assez insipide.

Weezer - Weezer :

Décidément, nous voilà dans la redite pour cette édition.
On connaît pourtant la chanson avec Weezer (ah, ah, ah) et la majorité des morceaux de ce White Album ne surprendront personne. Rivers Cuomo parle de filles, de soleil, de filles, de vacances et encore de filles, souvent en moins de 3 minutes. On écoute le tout d'une oreille distraite, et puis, comme toujours, arrive le morceau où la magie opère (Ici Jacked Up pour moi)... Alors que les ingrédients ne changent pas.  
Certains semblent y voir le successeur de Pinkerton... ce n'est pas mon cas, tout en appréciant de le laisser tourner.