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Le dictionnaire de la Fantasy est de sortie !

Comme signalé sur la nouvelle page Agenda
Ce jeudi 4 octobre voit arriver en librairie le dictionnaire de la fantasy, aux éditions Vendémiaire ! Autant être clair : Anne Besson, qui a dirigé l’ouvrage, en parlera évidement mieux que moi.

Mais je tenais tout de même à marquer le coup avec un billet à part, car outre de nombreux auteurs - Charlotte Bousquet, Lionel Davoust, Estelle Faye, Mélanie Fazi, etc… - ou spécialistes - William Blanc, Patrice Louinet, Jean-Luc Rivera, etc… - plusieurs membres de l’association Elbakin.net ont également participé activement à la rédaction de ce dictionnaire.
Et je pense que je peux dire que la confiance que l’on nous a justement accordée en nous sollicitant nous a vraiment fait très plaisir, tout en nous poussant bien sûr à travailler au mieux. Et si le mot “dictionnaire” vous inquiète ou vous refroidit, sachez que s’il s’agit d’un ouvrage de fond, son approche se veut évidemment moderne et surtout, il est ici question d’une présentation d’ensemble de la fantasy, et pas d’une succession sans fin de noms et de références.

Pour ma part, j’ai contribué, seul ou en binôme, à des articles sur Joseph Campbell, Robert Jordan, les jeux vidéo - enfin, mon dada ! - la paralittérature (les romans dérivés pour faire simple) et, pour finir, le “fandom”/lectorat. Autant dire que c’est déjà pas mal. ;-)

J’espère en tout cas que cet ouvrage vous donnera envie d’en apprendre davantage sur ce genre !

Entre deux textes à rendre - 16

Et c’est reparti !
Avec l’automne, il est temps de reprendre la plume, mais pas que.

Kaboul :
Autant le dire tout de suite, cette nouveauté signée Michael Moorcock, l’un de mes auteurs préférés de toujours, a été ma plus vive déception des dernières semaines. En dehors de deux/trois visions à la hauteur du bonhomme, cette plongée dans un monde en déliquescence au bord de l’apocalypse de la 3e Guerre Mondiale s’avère le plus souvent bien fade, à l’image de son personnage principal.
Même en admettant le parti pris d’un protagoniste désabusé et se laissant porter par le courant, le tout manque de rage et de démesure. Le propos n’’en demeure pas moins intelligent, parfois glaçant. Mais qui aime bien, châtie bien.


Prey :
Depuis le temps que j’attendais de pouvoir me mettre sérieusement au dernier né d’Arkane Studios (Dishonored)… Ce reboot n’ayant plus rien à voir avec l’original est sans aucun doute à mes yeux l’un des jeux de l’année, aussi bien pour son gameplay que pour sa patte graphique (ah, cette direction artistique classieuse !) en passant par… son scénario, mais oui.
Comme souvent avec Arkane, on est dans ce registre au-delà du “simple” FPS défouloir, aussi jouissif soit-il.
Maintenant, il est temps de passer à Mooncrash !

Whitey Ford's House of Pain :
Des années maintenant que l’on n’avait pas entendu résonner le timbre chaud d’Everlast…
Toujours entre rap et blues, il revient cette fois avec un disque ma foi classique, mais efficace en diable, porté par des textes ciselés.
De quoi tourner généreusement sur la platine.

Entre deux textes à rendre - 15 !

Eh bien, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris le temps d'un petit billet de ce genre !
Mais c'est que quand je n'écris pas ou ne traduis pas, il y a tout de même plein de façons de rester devant son écran, n'est-ce pas ? 

Big Fish et Begonia :
Film d'animation chinois produit en 2016 et "récupéré" par Netflix, qui vient de le mettre en ligne.
Chun est un être céleste envoyé à 16 ans dans le monde des humains sous la forme d'un dauphin afin d'accomplir son rituel de passage à l'âge adulte. Kun, un humain, lui sauve la vie, mais perd alors la sienne. Avec l'aide de son ami Qiu, elle essaie de ranimer l'esprit de Kun afin de le remercier de l'avoir sauvée...
Que dire ? C'est un joli petit film, pas de doute, mais qui se caractérise avant tout par sa nature inégale. Certains plans sont magnifiques, d'autres beaucoup plus quelconques, l'histoire principale est touchante et bien traitée mais les seconds rôles sont en grande majorité très mal servis, il manque sans doute 15 minutes à l'intrigue pour respirer pleinement et en même temps, on frise parfois un ennui poli... Malgré tout, de belles images restent en tête, ainsi qu'une mélancolie douce-amère. On préférera retenir ça qu'une poignée de plans censurés !
 

Abzû :
"Petit" jeu de Giant Squid Studios, Abzû rappelle souvent Journey et pas seulement à cause d'Austin Wintory à la bande son. Là aussi, la narration se vit directement à travers les mécaniques du jeu et ce que le joueur peut lui-même imaginer en progressant peu à peu. Il faut dire que, que l'on soit amateur de plongée ou non, on se laisse vite charmer par l'atmosphère qui règne sous cet océan mystérieux. 
Alors, bien entendu, le jeu proprement dit se termine vite, mais l'expérience n'en est pas moins souvent envoûtante, si ce n'est marquante. 


 

Ciel & Espace :
Cet été, la revue a publié un numéro spécial Mars. Oui, un de plus serait-on tenté de dire, car on en compte mine de rien beaucoup au fil des ans. Mais c'est aussi la démonstration que la planète rouge fascine toujours. Et elle faisait un vrai retour dans l'actualité pour l'occasion. 
Au bout du compte, le contenu du magazine ne déçoit pas, avec quelques tentatives de faire dans l'originalité en se projetant quelques décennies dans l'avenir ou bien par exemple en testant un jeu vidéo comme Surviving Mars
Une lecture de plage, mais pas que !

Entre deux textes à rendre - 14

A découvrir précédemment dans cette rubrique...

Neo Yokio :
Clairement pas la sortie Netflix la plus attendue, y compris dans le rayon animation, Neo Yokio, c'est un peu, de très très loin, SuperNatural chez Gossip Girls. Le projet chapeauté par Ezra Koenig, le leader du groupe Vampire Weekend, et "incarné" par Jaden Smith, nous promène pendant 6 épisodes dans un New York alternatif, dans les pas d'un héros rêveur et pas franchement attachant. Dit comme ça, ce n'est pas très engageant, d'autant que les histoires sont souvent bancales et le rythme lent, mais l'ambiance s'avère suffisamment unique (de même que les clins d'oeil et quelques trouvailles) pour continuer à intriguer. 
 

Cuphead :
Cuphead, c'est un "petit" jeu aux graphismes rappelant les dessins animés des années 30, attendu depuis longtemps comme une exclusivité Xbox. C'est surtout un jeu de plateforme/boss fights à la difficulté... particulièrement relevée (et globalement très bien calibrée mais pas toujours). De quoi envoyer sa manette voltiger à l'autre bout du salon, peu importe les visuels enchanteurs ou la bande son endiablée, qui donnerait presque envie d'investir dans la version vinyle du score. Je ne vais pas mentir, je ne suis vraiment pas sûr de le finir un jour celui-là... 
 

The Horrors - V : 
Cinquième album du groupe anglais, V signe un retour en force. Certes, l'expression est toute faite mais se vérifie dès les premiers (longs) morceaux de l'album (de la maturité ? Ah, ah). L'ambiance est lourde, souvent poisseuse, mais la musique diablement accrocheuse et les vidéos sorties, à l'image de celle de "Something to Remember Me By", vraiment... marquantes, tout en restant tristement cyniques. Si l'écriture de Faris Badwan demeure parfois un poil trop nébuleuse, certaines paroles vous hantent pour longtemps.  
 

Entre deux textes à rendre - 13

Le dernier "numéro" de cette rubrique remontait à juin... 
Au programme cette fois : musique, ciné et littérature. 

Brand New - Science Fiction :
Le cinquième album du groupe - après des années d'absence - a surgi sans crier gare dans le courant du mois d'août... et quelle claque. 
Il s'agit clairement de leur travail le plus dense jusqu'à maintenant et sans aucun doute le plus ambitieux par ailleurs, du moins selon votre serviteur. Et comment ne pas écouter "Can't Get It Out" en boucle, période de spleen ou pas ? 
 

 

 

Little Evil :
Énième long-métrage produit par Netflix (c'est que l'on commence à en avoir l'habitude désormais), signé du réalisateur du loufoque Tucker & Dale Fightent le Mal, Eli Craig, resté bien discret depuis quelques temps lui aussi... On se retrouve là avec une parodie des films à ranger dans la catégorie "Mon fils n'est autre que le fils du Démon". Un peu plus malin qu'il n'y paraît de prime abord, le film n'est en revanche pas bien méchant, mais reste porté par un cast sympathique, Adam Scott en tête. Mais c'est du vite vu, vite oublié !


 

 

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Of Cats and Men :
Un ouvrage illustré pour le moins original, qui présente des hommes célèbres et leur relation avec les chats. De Freddie Mercury à Winston Churchill en passant par Jean Cocteau ou Nikola Tesla, le joli livre de Sam Kalda (un artiste travaillant notamment pour The Wall Street Journal ou le New York Times) constitue un magnifique cadeau d'anniversaire pour les amoureux des chats !

Entre deux textes à rendre - 12 !

Previously on...
Retour de cette "rubrique" sur le site alors que je me retrouve justement plongé entre écriture et traduction !
Mais il faut bien savoir souffler de temps en temps. 
 

GLOW : 

Une énième production Netflix dont on commence mine de rien à se lasser, à l'image d'un Girlboss loin d'être inoubliable ? Non ! Glow est avant tout une histoire d'amitié(s), enrobée sous les strass et les néons des années 80 et du milieu du catch. 
Avec ses personnages farfelus mais pas que, et ses performances redoutables notamment de la part d'Alison Brie ou Marc Maron (bon, fidèle à lui-même pour ceux qui connaissent le bonhomme), Glow se suit avec un plaisir jubilatoire le temps de ses 10 épisodes, et pas seulement pour rire et se détendre, au bout du compte. 


 

 

Fighting Methods and Combat Experience of the Civil War :

Oui, j'ai vraiment des lectures très fun, n'est-ce pas ? 
Tout est dans le titre d'ailleurs. 
Mais c'est pour la bonne cause, alors... 

 

 

 

 


 

Royal Blood - How Did We Get So Dark? 

Mine de rien, il se sera fait attendre, mais le deuxième album du duo anglais Royal Blood est enfin disponible ! On ne va pas se mentir, je l'écoute plus ou moins en boucle depuis huit jours. J'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans le premier - les riffs lourds et accrocheurs, le poids de la batterie, des textes assez évocateurs mine de rien - et plus encore. 
More of the same, certes, mais là encore, pas seulement. En tout cas, la formule semble raffinée jusqu'au point de rupture (logique d'employer ce mot d'ailleurs, vu la teneur des textes)...  

Entre deux textes à rendre - 8eme édition !

Une nouvelle cuvée juste avant le 1er mai, qui met l'accent sur le temps... Et plus que de l'argent, le temps, c'est souvent un vrai luxe, ponts ou pas. 
Ici, au Canada, c'est bien simple, pas de pont en vue dans les semaines qui viennent. ^^ 

Ecoute le chant du vent : 

Suivi de Flipper, 1973
Soit les deux premiers romans "inédits" de Murakami Haruki, que ce dernier a finalement autorisé à être traduits à l'étranger et donc en France. Tous deux composent les deux premiers tomes de la trilogie dite du Rat. 
Oublions les avis à l'emporte-pièce comme ceux des Inrocks (en même temps...) pour dire qu'il s'agit, certes, de deux romans finalement assez "modestes" dans leur propos, mais déjà imprégnés des thème de l'auteur. 
Et surtout, intrigants. Quand on sait que Murakami les avait d'abord écrits en anglais en prime... 

 

 

Quantum Break :

Le nouveau jeu du studio Remedy, là encore mitonné pendant des années et exclusif à Microsoft (Xbox One et Windows 10)...
Après Alan Wake, mes attentes étaient très élevées et... n'ont pas été comblées. Je n'ai pas encore fini le jeu, mais comment dire ? Jeu transmedia - puisqu'il faut compter sur des épisodes de série entre deux chapitres -, Quantum Break se retrouve souvent le cul entre deux chaises. Les scènes d'action restent cool, la mise en scène assure, le scénario à base de voyages temporels n'est pas si mauvais et se fait même prenant sur la fin... Mais le tout reste assez insipide.

Weezer - Weezer :

Décidément, nous voilà dans la redite pour cette édition.
On connaît pourtant la chanson avec Weezer (ah, ah, ah) et la majorité des morceaux de ce White Album ne surprendront personne. Rivers Cuomo parle de filles, de soleil, de filles, de vacances et encore de filles, souvent en moins de 3 minutes. On écoute le tout d'une oreille distraite, et puis, comme toujours, arrive le morceau où la magie opère (Ici Jacked Up pour moi)... Alors que les ingrédients ne changent pas.  
Certains semblent y voir le successeur de Pinkerton... ce n'est pas mon cas, tout en appréciant de le laisser tourner. 

Entre deux textes à rendre - 6 !

Et je continue à parler d'autres choses que de traductions ou de projets persos en ce début de nouvelle année ! :-) 

Le livre des choses étranges et nouvelles : 
Ma lecture de "SF" annuelle, avec ce roman de Michel Faber, que j'ai quasiment lu d'une traite, ce qui m'arrive finalement de plus en plus rarement, sauf à me forcer dans le but de chroniquer le livre concerné.  Je ne connaissais pas cet auteur, si ce n'est à travers l'adaptation de l'un de ces derniers ouvrages, Under the Skin
Autant dire que je débarquais en terre inconnue, un peu comme notre héros, jeune pasteur envoyé sur une planète lointaine évangéliser un peuple bien différent de nous.
L'auteur brasse des thèmes ma foi (ah, ah) communs, tels que l'amour, la différence, le poids de la culpabilité ou de l'éloignement, à travers de nombreux échanges de lettres où le personnage principal assiste à la lente déliquescence de notre monde à distance, mais quelque chose nous touche, voire fascine. A l'image de la peuplade extraterrestre dont on effleure à peine la riche culture. A découvrir. 
 

Undertale :

Ah, la sensation de fin 2015 en jeu vidéo (après un passage sur Kickstarter), indé ou pas indé. 
RPG tout mignon et rétro évoquant RPG 16 bits et surtout la série méconnue Mother, Undertale s'est même vu propulser à la faveur d'un sondage meilleur jeu vidéo de tous les temps (sur GameFaqs). Rien que ça ! 
Bref, comment résister au rouleau compresseur en marche ? Plutôt bien en fait.
Notre personnage tombé dans le monde des monstres va bien entendu multiplier les rencontres farfelues, avec une bonne dose d'humour et/ou de clins d’œil savamment dosés à l'histoire du genre.
Réputé pour être le RPG que l'on peut terminer sans avoir tué un seul ennemi, Undertale place effectivement ses forces vives ailleurs, mais ne néglige pas ses combats, souvent passionnants. Et même émouvants pour tout dire ! 
On pourrait aussi mentionner la musique de Toby Fox, la gestion de la progression de l'intrigue, etc, etc... 
A jouer ! 
 

Queen - A Night at The Odeon : 

Un concert old school du Queen du début des années 70, autant dire avec un Freddie Mercury chevelu et non moustachu... Mais quelle énergie, quelle verve ! 
Ce vinyle tout récent propose deux disques bien rempli et la possibilité de télécharger également une version mp3 du concert, si jamais vous ne pouvez pas trimbaler votre platine partout avec vous comme un véritable hipster.
Que demander de plus ?