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Une rentrée au pas de charge !

Oui, j’aurais dû écrire ce billet beaucoup plus tôt…
Car ce mois de septembre 2020 ne fut pas n’importe quel mois de septembre, ni n’importe quelle rentrée donc. Un site très cher à mon cœur a en effet fêté ses 20 ans d’existence ! Je parle bien entendu d’Elbakin.net. Je ne reviendrai pas ici sur ce que j’ai déjà dit là-bas.
Mais je peux tout de même vous signaler en parallèle la mise en ligne d’un podcast spécial. Pour ma défense, je pourrais invoquer une activité traduction/écriture très chargée pour ce mois de septembre.

Célestopol chez Libretto : l'anniversaire !

C’était il y a tout juste un an (très exactement le 2 mai, certes) : Célestopol faisait son arrivée en poche - et en numérique également - chez Libretto.
Un énorme soulagement pour moi de voir ce recueil “sauvé”, qui plus est au sein d’une telle maison.
Depuis, on peut dire que Célestopol (et donc ses habitants) a continué à tracer son chemin. De nouveaux lecteurs, de nouveaux coups de cœur de libraires, une sélection dans les 10 poches à lire de l’été 2019 chez Babelio, de nouveaux projets…
Et pour fêter ce premier anniversaire, évidemment, je me suis dit… pourquoi pas un concours ?

A retrouver sur :

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L'Empire du léopard : deux ans, déjà !

Le 19 avril 2018, L’Empire du léopard sortait aux éditions Critic, une semaine à peine avant Poussière fantôme chez Scrineo.
Forcément, deux ans (bon, et un jour) après, en pleine période de confinement, et alors que La Piste des cendres, un roman situé dans le même univers mais qui n’est PAS une suite vient de paraître en février, c’est un moment un peu étrange pour moi, mais surtout de bons souvenirs, bien sûr.
L’excitation de cette première parution chez un nouvel éditeur, mon retour en France, un univers fantasy à défendre…

Deux ans plus tard, je m’estime très chanceux vu les retours critiques obtenus un peu partout.
Arriver chez Critic, avec des collègues bien connus comme Thomas Geha, Lionel Davoust ou Estelle Faye (et tous les autres !), c'était une nouvelle étape et une certaine appréhension. Mon éditeur sur ce roman, Simon Pinel, connaît bien mon côté anxieux !
Mais j’ai vu les lectrices et les lecteurs adhérer très majoritairement, le roman être cité dans Télérama par exemple l’an dernier, le Furet du Nord en faire son titre fantasy de 2018, Cérès et les autres trouver encore de nouveaux échos tout récemment… J’en profite pour remercier les éditions Critic bien sûr, avec Eric Marcelin à leur tête, mais aussi Pierre Droal, qui a donné vie à Cérès sur la couverture, et toutes celles et tous ceux qui ont donné sa chance à ce roman.
Deux ans… Voilà qui se fête, non ?

Les 10 ans des éditions Critic

C’est maintenant et vous pouvez en profiter en prime via une opération éditoriale spéciale lancée au cours du fameux Mois de l’Imaginaire.
Pour ma part, je suis très heureux de faire, modestement, partie de cette jolie famille. Et c’est chouette de constater que visiblement, cet anniversaire ne passe pas inaperçu, sur une plateforme comme Babelio ou chez les blogueurs !
Et oui, on ne va pas se mentir, voir L’Empire du Léopard cité, ça fait bien plaisir aussi !

10 ans de traduction, ça se fête !

Techniquement, c’était plutôt le mois dernier.
Ou alors, l’année prochaine, si l’on fait la distinction entre la signature de mon premier contrat et un premier essai « validé » par un éditeur.

Bref, dans tous les cas, je voulais attendre justement la mise en ligne du numéro du podcast Elbakin.net consacré à la traduction, avec Mélanie Fazi en invitée d'honneur. J’ai eu l’occasion de participer aussi à cet épisode (logique !) et de revenir sur ma propre expérience (malgré quelques soucis techniques, merci Skype...).

Une expérience qui débuta donc en septembre 2006, quand les éditions Bragelonne me proposèrent de passer un essai. Je m’en souviens comme si c’était hier, il s’agissait d’un chapitre du roman Corsaire de Chris Bunch. L’essai fut réussi, validé, tout ce que vous voulez… mais l’éditeur n’avait pas de roman à me proposer dans la foulée.

Du coup, j’attendis encore quelques mois avant de remplacer au pied levé le traducteur du premier tome du Régiment Perdu pour le deuxième. Une traduction à rendre un… 1er janvier. Bien entendu, là aussi, un tel souvenir est marqué au fer rouge dans ma mémoire (ce fut un Réveillon... intense), vous vous en doutez !

Le reste… appartient à l’histoire, enfin, à mon histoire.
J’ai souvent eu de la chance, j’ai traduit des romans que j’appréciais, voire des auteurs dont j’ai été lecteur/fan avant même de plancher sur l’un de leurs textes. J’ai eu des surprises, j’ai traduit des nouvelles, du roman Jeunesse ou même de l’érotisme, selon les éditeurs et les opportunités… Il va d'ailleurs falloir sous peu que je mette à jour la colonne Traduction de ce site car j'ai pris du retard et elle n'est plus tout à fait à jour. 

En 10 ans, je n’ai jamais traduit de roman qui se soit exceptionnellement bien vendu, mais j’ai rarement connu de moments de disette. A vrai dire, jamais. A part quatre mois l’an passé. Les quatre mois les plus longs de ma vie sur le plan professionnel, en toute logique. De là à en tirer des conclusions sur l’état et l’évolution du marché, je ne m’y risquerai pas, d’autant que comme souvent dans l’édition, la traduction est aussi une histoire de personnes ou de réseaux et que tout est reparti de l'avant.

C’est aussi un métier solitaire, où l’on se retrouve qui plus est à relancer les gens régulièrement, sans garantie de tomber au bon moment. Les plannings des éditeurs sont souvent changeants et ce n'est pas une critique envers eux, mais un simple constat.

En 10 ans, j'ai aussi désormais enfin touché à autre chose que de la traduction... mais j'aime toujours autant traduire, du moins, tant que je peux trouver le temps d'écrire à côté (et on continue à parler du Village, même en vidéo).  Dans un cas comme dans l'autre, cet automne 2016 est vraiment très chargé pour moi. Je ne vais évidemment pas m'en plaindre après ce que je viens d'expliquer un peu plus haut, mais on va dire que je prends le temps de souffler quelques minutes avec ce billet ! 

Mon moi intérieur...