Un mois de plus, toujours aussi spécial, qui touche à sa fin.
Avec trois actualités “majeures” ces jours-ci :
- Pour quelques (bonnes) heures encore, L’Empire du Léopard est disponible gratuitement - oui, oui, vous avez bien lu - en numérique dans le cadre de l’Opération Bol d’air.
- Si vous voulez en savoir plus sur L’Empire, mais aussi sur Célestopol ou La Piste des cendres, vous pouvez me retrouver en entretien sur les Chroniques du Chroniqueur. Attention, c’est assez long, mais, je l’espère, relativement intéressant !
- Enfin, rien à voir, mais côté traduction : je vois que le sujet intéresse encore régulièrement les visiteurs qui s’égarent en ces lieux, alors sachez que Tad Williams travaille toujours sur La Ferme des Dragons 3. Il vient de l’indiquer dans sa dernière newsletter. Au bout de 5 ans sans nouvelle concrète à ce sujet, je dois bien dire que n’y croyais plus.
News
L'Empire du léopard : deux ans, déjà !
Le 19 avril 2018, L’Empire du léopard sortait aux éditions Critic, une semaine à peine avant Poussière fantôme chez Scrineo.
Forcément, deux ans (bon, et un jour) après, en pleine période de confinement, et alors que La Piste des cendres, un roman situé dans le même univers mais qui n’est PAS une suite vient de paraître en février, c’est un moment un peu étrange pour moi, mais surtout de bons souvenirs, bien sûr.
L’excitation de cette première parution chez un nouvel éditeur, mon retour en France, un univers fantasy à défendre…
Deux ans plus tard, je m’estime très chanceux vu les retours critiques obtenus un peu partout.
Arriver chez Critic, avec des collègues bien connus comme Thomas Geha, Lionel Davoust ou Estelle Faye (et tous les autres !), c'était une nouvelle étape et une certaine appréhension. Mon éditeur sur ce roman, Simon Pinel, connaît bien mon côté anxieux !
Mais j’ai vu les lectrices et les lecteurs adhérer très majoritairement, le roman être cité dans Télérama par exemple l’an dernier, le Furet du Nord en faire son titre fantasy de 2018, Cérès et les autres trouver encore de nouveaux échos tout récemment… J’en profite pour remercier les éditions Critic bien sûr, avec Eric Marcelin à leur tête, mais aussi Pierre Droal, qui a donné vie à Cérès sur la couverture, et toutes celles et tous ceux qui ont donné sa chance à ce roman.
Deux ans… Voilà qui se fête, non ?
Entre deux textes à rendre : Final Fantasy VII Remake
J’ai tout de même pu trouver un peu plus d’une heure pour enregistrer un nouveau numéro, un peu spécial, du podcast Elbakin.net.
Un épisode entièrement dédié à Final Fantasy VII, Remake ou pas d’ailleurs.
A retrouver ci-dessous !
La Piste des cendres : présentation des personnages
Comme quoi, le confinement peut avoir du bon : je n’avais pas eu le temps de préparer un article du même genre que ceux rédigés pour L’Empire du Léopard ou Célestopol avant la sortie du roman le 20 février, mais voici désormais cet oubli réparé (et j’aurais même pu vous en faire découvrir le double).
J’espère que vous serez sensibles à cette présentation !
La Piste des cendres chez Critic.
Xavier Collette
Azel Alborán :
Le fils d'un propriétaire terrien venu du Coronado et d'une esclave indigène n'a jamais trouvé sa place au sein de la famille Alborán, l'un des grands noms de la noblesse de Vila Verde. Le jeune homme s’est bien vite éloigné des siens, devenant chasseur de primes sur les plaines du Nord de la péninsule, et voyageant seul dans les montagnes de l'Azur.
Il entretient des relations tout aussi compliqué avec son héritage autochtone.
Ross Tran
Zuhaitza :
Jeune indigène à la recherche de sa sœur disparue, Zuhaitza arpente les plaines en compagnie de sa mule Constance, du nom de la souveraine du Coronado.
C’est alors qu’elle s’est faite arrêter soi-disant pour vagabondage et vente de décoctions interdites qu’elle va croiser la route d'Azel, lui-même lancé à la poursuite d'une cible qu’il n’aurait jamais cru pister.
Zuhaitza a appris avec le temps à ne dépendre que d’elle-même. Mais peut-on vivre ainsi longtemps ?
Jake Gumbleton
Artemis Cortellan :
L'ancien vice-roi de la colonie, en exil depuis quelques années au large de la cité de Carthagène se voit brusquement rappelé sur le continent afin de briser le soulèvement des sécessionnistes.
L’étincelant capitaine-mercenaire d’autrefois, désormais au crépuscule de sa vie, est-il animé par la revanche ou le devoir ? Difficile de le savoir, avec un homme qui s'est toujours enivré de sa propre légende, quitte à la bâtir lui-même.
Halil Ural
Julen Alborán :
Le père d'Azel et de ses deux demi-frères, Antero et Heitor.
Régnant d'une main de fer sur sa fazenda, partageant son temps entre son élevage de "licornes" (des créatures rappelant des rhinocéros laineux) et sa distillerie, l'homme, qui se n'est jamais remis de la mort de sa première femme, s'est depuis remarié, avant tout par respect des convenances.
Résigné quant au devenir de la colonie, il doit aussi composer avec l'émergence des sociétés de prospection pétrolière, qui aimerait bien mettre la main sur les plaines.
Val ‘
Andelo Calider :
Journaliste de la Gazette, l'un des rares quotidiens indépendants de Carthagène, l'homme se montre pour le moins critique quant à la politique des autorités du Nouveau-Coronado, et quelque peu circonspect au sujet de la stratégie guerrière d'Artemis Cortellan.
Alors que la chose n’est pas courante, le reporter va même décider de rejoindre le front, pour témoigner du conflit en cours.
Z.W. Gu
Ombeline Alborán :
La nouvelle épouse du père d'Azel, qui a traversé l'océan dans le cadre d'un mariage arrangé il y a une dizaine d’années.
Beaucoup plus jeune que son époux, elle n'a que faire des traditions rigides du Coronado et a décidé de s’engager pour la cause des indigènes. C'est à ce titre qu'elle viendra elle-même trouver Azel, pour lui demander de l'aide.
Ya Lun
Le prélat Comnène :
Le dirigeant de la Croix-Blanche le plus important de la colonie regarde avec inquiétude et appréhension les troubles grandir dans la péninsule, qui ne parvient pas à vivre de façon apaisée.
Si le sort des populations indigènes lui importe, il demeure à ses yeux secondaires alors que la colonie s’apprête à célébrer ses vingt-cinq ans de paix.
Kyoung Hwan Kim
Jophiel :
Chef d’une étrange bande de hors-la-loi à la recherche d’un type particulier de biens, le petit pistolero aimerait de façon évidence s’exprimer avec le parler châtié d’un membre de la noblesse, mais il en est très loin.
Toutefois, Azel, ou quiconque, ferait mieux d’éviter de lui en faire la remarque. S’il ne tient compte que d’une voix, la sienne, il n’apprécie guère que ses troupes attirent l’attention en ville.
Le convoi :
Cholallan, Tollani, Otiru, Usan…
Autant de noms et de visages qu’Azel va devoir apprendre à connaître en accompagnant le convoi de ces fuyards sur les plaines et jusqu’aux chutes de Calabrim.
Hommes, femmes et enfants cherchent à échapper à leur sort et surtout à la condition qui est celle des indigènes dans le Nouveau-Coronado, souvent réduits à l’état d’esclaves en pratique si ce n’est en statut.
Un début de mois d'avril très Youtube
Non, pas pour visionner des centaines de vidéos de chats pendant le confinement (à ce titre, je vous recommanderai seulement la chaîne de Suri&Noel)…
Mais car votre serviteur s’est retrouvé de-ci, de-là sur la plateforme.
Il s’agissait tout d’abord de discuter de Célestopol dans L’écho Vaporiste (autour de la 19e minute), puis de lire quelques pages des Jardins de la Lune de Steven Erikson en retrouvant ma casquette de traducteur, puis, enfin, hier, d’apparaître dans la sélection des 5 romans à lire pendant le confinement de Rôliste TV, avec La Piste des cendres.
Et pour “finir”, revoilà même un podcast Elbakin.net, spécial confinement justement !
Bon courage à toutes et tous !
Confinement lecture : Game Boy, épisode 1
Je me suis dit que je ne pouvais pas “me contenter” de la nouvelle proposée la semaine passée…
Le texte suivant est toutefois un petit pari, pour deux raisons !
- J’évolue dans un registre un peu différent qu’à l’ordinaire, même si l’Imaginaire n’est jamais loin….
- Surtout, pour le moment, c’est un premier épisode car je fais le pari justement de retrouver la suite de l’histoire. Elle est écrite, sur papier, et il faut que je retrouve le bon cahier… Mais je sais que j’étais allé au bout.
Si ça peut vous rassurer !
Pour la découvrir, c’est toujours aussi simple.
En PDF ci-dessous, ou au format epub, ici.
Et n’oubliez pas… #restezchezvous !
Confinement : Le Col et la courtisane, nouvelle inédite
Comme j’ai pu l’annoncer sur les réseaux sociaux la semaine passée, je me suis dit que cette période de confinement était sans doute propice à nous entraider toutes et tous pour mieux passer le temps !
De mon côté, à part vous proposer des textes inédits… je dois dire que je n’ai pas trouvé grand-chose ! :-)
En voici donc déjà un : une nouvelle qui aurait dû paraître dans l’anthologie “silk punk” de feues les éditions de l’instant… et techniquement mon second texte accepté dans un recueil.
Ne sachant pas vraiment quoi en faire depuis - je l’ai même traduite ! - je me suis dit… pourquoi ne pas la mettre en ligne ?
Vous pouvez donc la retrouver ici directement, ou bien au format epub et même donc… en anglais !
La lecture au temps du covid-19
Je ne suis pas revenu par ici plus tôt, mais vous l’aviez compris de vous-mêmes (ou vu sur les réseaux), toutes mes apparitions précédemment annoncées ont été reportées à des dates ultérieures.
La situation est inédite et surtout compliquée pour le monde du livre. Je ne sais pas encore, par exemple, si c’est une “chance” que La Piste des cendres ait pu sortir un peu plus de trois semaines avant le confinement. Trois semaines, c’est évidemment bien trop court pour faire vivre un roman… Mais c’est toujours mieux que s’il était sorti cette semaine ou la précédente.
En attendant que les affaires reprennent, il reste toujours le numérique, ou, pour des livres papier, les grandes enseignes qu’on ne nommera pas ici ou une plateforme comme La Librairie, qui assurent encore les livraisons. Je vais être honnête, j’ai peur que La Piste se retrouve tout simplement “balayé” des tables à la reprise pour faire de la place à l’embouteillage des parutions suivantes (à qui il faudra bien faire de la place aussi, en toute logique).
Alors, si vous pensiez le lire et que vous ne vous l’êtes pas encore procuré… eh bien, si vous ne le faîtes pas maintenant, pensez-y dans quelques semaines. :-) Et merci aux libraires qui prendront le temps de le lire pendant cette “interruption” forcée !
Et surtout, bon courage à vous et vos proches !